jeudi 5 mai 2011

La popularité d'Obama bondit après la mort de Ben Laden

La mort de Ben Laden vient d'augmenter la popularité du président américain Barak Obama. Selon une étude publiée aujourd'hui par CBS/New York Times, la cote de confiance d'Obama auprès de ses compatriotes a effectué un bond de 11 points en deux semaines.Cette dernière étude confirme une première réalisée mardi par Reuters/Ipsos.

Selon le sondage CBS/New York Times, Barak Obama retrouve  la confiance de 57 % de ses concitoyens. Avant l'opération militaire ayant conduit à la mort de Ben Laden, seulement 46 % des Américains étaient en faveur de sa politique. Le site de TF1 News rapporte que Barak Obama enregistre ses meilleurs résultats en matière de lutte contre le terrorisme. 72 % des Américains lui font désormais confiance sur le sujet.

Ces sondages, précise Bouesso sur son blog, permettent de confirmer que la mort du chef d'Al Qaida a un impact favorable sur la cote de popularité du président américain. Obama était effectivement en faiblesse alors qu'il avait annoncé récemment son intention de briguer en 2012 un second mandat.

Lorraine Millot à Washington sur le blog Great America souligne qu'il n' y a pas de plus belle action pour remonter dans les sondages que de tuer l'ennemi juré de l'Amérique. L'effet est donc spectaculaire mais rien n'est dit qu'il sera durable, rappelle Franck Newport, analyste en chef de Gallup sur son blog.

Sur le site de Nouvelles de France, Daniel Hamiche dans Nos brèves vu des Etats-Unis explique qu'il fallait s'attendre à cette percée. Des milliers d'Américains  et d'étrangers sont morts des suites des actions terroristes de Ben Laden. Il est logique selon lui que l'opinion américaine met à l'actif d'Obama la mort de leur ennemi public numéro 1. Daniel Hamiche avance également qu'Obama a su capitaliser sur le succès d'une opération attendue depuis 10 ans par le monde entier. 

Malgré ce triomphe, quelques bémols existent. L'euphorie provoquée par la mort de Ben Laden ne profite pas à Barak Obama sur la question de l'économie, rapporte lemonde.fr. Les Américains n'offrent donc pas un chèque en blanc à leur leader.


Johnny César Etienne

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