La mort d’Oussama Ben Laden profite à Barack Obama. C'est ce qu’on peut déduire des diverses informations et positions publiées sur la Toile, tant sur des sites que sur des blogs. Elles ont démontré comment sa popularité a augmenté, un an avant les présidentielles américaines.
Candidat à sa propre succession, la popularité du president americain a augmenté de huit points en une semaine, selon France soir, citant une étude de Gallup. À la fin du mois d’avril, Barack Obama récoltait difficilement 42 % d'opinions favorables. Le 3 mai, soit une journée après la mort d’Oussama Ben Laden, il en obtient 50 %.
L’Express, citant un sondage de New Times / CBS News, réalisé le 4 mai, rapporte que 57 % des Américains approuvent l’action de Barack Obama dans sa lutte contre le terrorisme. Deux semaines avant, ils n’étaient que 46 %. Soit une augmentation de 11 %.
Sans citer de sources, L’Express rapporte que 72 % de la population soutient désormais la gestion de Barack Obama en matière de terrorisme contre 51 % en avril.
L’Express note également une montée assez significative de la popularité de Barack Obama chez les électeurs républicains. De 9 % en avril, elle est passée à 24 %. Soit une augmentation de 13 %.
« L'effet Ben Laden sur la popularité d'Obama », c’est le titre d’un article de Lorraine Millot. Elle estime que « Rien de tel pour remonter dans les sondages que de tuer l’ennemi juré de l’Amérique ».
Citant un sondage réalisé lundi 2 mai par le Pew Research Center for the People and the Press, pour le Washington Post, Lorraine Millot note une montée de neuf points de Barack Obama. A la mi-avril, 47 % des sondés avaient approuvé la façon dont il assure sa fonction de président. Ils sont passés à 56 %.
Sur le site Nouvelles de France, Daniel Hamiche rapporte un sondage du Pew Research Center pour le compte du Washington Post mené lundi soir. Lequel a démontré que 75 % des sondés sont satisfaits de la manière dont Barack Obama a géré cette affaire. Néanmoins, 2 Américains sur 3 continuent à manifester leur opposition à sa gestion du pays, notamment l’économie.
Jacques Desrosiers
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