Dans cette intersection, certains marchands étalent leurs produits à même le sol, d’autres dans de larges paniers en osier tressé ou sur des tréteaux en bois à l’ombre des parasols.
Au milieu des marchands, s’alignent une dizaine de camionnettes. A cette heure de pointe et sous un soleil de plomb, montent, en un vacarme, la stridence des klaxons, les voix des marchands, des crieurs et d’un publiciste d’une maison de transfert vendant des téléphones portables.
Il n’y a pas d’affluence à cette heure. Les crieurs se battent pour attirer des passagers. « Delmas/Carrefour aéroport », crient-ils à l’endroit des passagers. Ces derniers montent tranquillement à bord des camionnettes sans se bousculer. Là, ils bavardent très peu entre eux.
Tendez l’oreille
Les prix du trajet est fixé à dix gourdes. Les crieurs font les recettes avant le départ. Car le chauffeur n’avance pas d’un mètre tant que les douze passagers ne soient tous à bord.
Une fois remplie, la camionnette démarre dans un concert de klaxons pour se frayer le passage au milieu de la voie occupée par marchands et acheteurs.
Ecoutons cette ambiance de klaxon au milieu de laquelle partent certaines camionnettes déjà remplies
Des marchands se plaignent du fonctionnement de la station de camionnettes dans le périmètre du marché. Ce qui représente, selon eux, un danger pour leur vie et leurs marchandises. Ce marchand de boissons refrigérées nous fait part, dans cette vidéo, de son inquiétude.
Si la station de camionnettes représente un vrai danger pour les marchands, elle leur permet toutefois d'écouler leurs marchandises avec plus de facilité. Un vrai dilemme!
Enock Arismat et Chenald Augustin
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